Dans le contexte de la seconde guerre mondiale, Paul FLANDRE, ingénieur des TP, Officier de réserve et forestier à Libreville, conçut et fit construire en quelques mois un réseau de batteries côtières.
Constituées de blockhaus, de mitrailleuses lourdes ou de canons de fort calibre, elles s’échelonnaient de l’emplacement de l’actuel Port Môle jusqu’à ce qui est aujourd’hui la Résidence de l’Ambassadeur de France.
Au nombre de 4, elle furent baptisées en fonction de leur emplacement le long du bord de mer.
La batterie n° 1 Port Môle précédait la n°2 face à l’ancienne #Paillote; la batterie 3 se trouvait à proximité de la tombe du roi Quaben tandis que la batterie 4 fut installée sur le promontoire de l’actuelle résidence de France.
À ce jour, seule cette dernière subsiste, à peu près intacte, et un canon de gros calibre démilitarisé y a été conservé.
À l’origine, il y en a eu 2. Ils avaient été fournis et transportés sur place par les alliés britanniques car les forces françaises libres n’en possédaient pas. Leur portée était d’une dizaine de kilomètres; c’est à dire jusqu’à la pointe Pongara.
Face à l’ancien restaurant la Paillote (Maringa) sur la langue de sable qui borde le route, on peut encore apercevoir les vestiges des fondations de la batterie 2. Un restaurant sommaire y avait été installé. Dans les années 70′ s’y élevait le restaurant Surcouf et une bote de nuit le Papagayo.
La casemate, assez bien conservée, et le canon britannique de la batterie 4 demeurent donc les seuls vestiges témoins de cet épisode historique.
©Page Facebook Souvenir du Gabon